« A qui lira ceci :
J’écris ces lignes afin de consigner ce qui semble être mes derniers jours à vivre. Je suis un soldat du bataillon 89-2, parti sur Acheria pour une mission de reconnaissance. C’était l’enfer. Des Aliens partout. Mon bataillon a été décimé en un rien de temps. Certains comme moi ont pu fuir, mais je doute qu’aucun ne s’en soit sorti. Je pensais sérieusement y penser lorsque mon appel de détresse fut entendu. Un Colonel envoya ses troupes à ma recherche. Ils ne purent me localiser, mais leur arrivée fit diversion suffisamment longtemps pour mon salut : dans ma fuite je suis tombé sur un vaisseau extra-terrestre. Il était vide, je m’y suis engouffré. Je crois que c’est un vaisseau Predator. J’y ai trouvé un certain nombre de crânes d’espèces exotiques, mais je retrouve les symboles composant leur langage sur les commandes du vaisseau. Enfin je crois. Je ne connais pas suffisamment cette espèce pour en être sûr. J’ai vu les Aliens arriver. En masse. J’ai appuyé au hasard sur les commandes. Des portes se sont ouvertes, d’autres se sont fermés, des lumières se sont allumées, puis je suis parvenu à faire démarrer l’appareil. La soute s’est refermée et j’ai pu décoller à temps, sain et sauf.
Mais je navigue depuis deux jours je-ne-sais-où. Impossible de comprendre où le vaisseau me mène, si jamais lui-même le sait. Je n’ose réappuyer sur les commandes, je ne tiens pas à tenter ma chance une seconde fois. Peut-être y serais-je forcé bientôt. Je… »
Une violente secousse renversa soudain le soldat de son siège.
« Qu’est-ce qu… ? »
Se relevant en poussant moults jurons, il regarda les écrans qui s’étaient allumés, bordés d’un cadre rouge clignotant qui n’augurait rien de bon. Un rapide coup d’œil lui suffit pour se rendre compte de la situation : il était attaqué. Malgré tout, il dû y regarder à deux fois pour être sûr de ce qu’il avait vu. Il était au beau milieu de l’espace, mais ce n’était pourtant pas des vaisseaux qui l’attaquaient. Non, il y avait là … des robots, nombreux, de toutes formes, et visiblement peu enclin à son intrusion dans cette partie de l’espace.
Une nouvelle secousse ébranla le vaisseau. Il ne fallait pas être un spécialiste pour savoir qu’il ne résisterait pas longtemps ainsi. Le soldat poussa un nouveau juron, puis n’ayant d’autre choix, commença à pianoter sur les commandes, espérant y trouver les autres, un moyen de communication, ou quoique se soit d’utile pour le sortir de cette situation.
« Aller ! Réagis bon sang ! Fais quelque chose p*tain de vaisseau à la noix ! » s’énerva-t-il.
Vainement.
J’écris ces lignes afin de consigner ce qui semble être mes derniers jours à vivre. Je suis un soldat du bataillon 89-2, parti sur Acheria pour une mission de reconnaissance. C’était l’enfer. Des Aliens partout. Mon bataillon a été décimé en un rien de temps. Certains comme moi ont pu fuir, mais je doute qu’aucun ne s’en soit sorti. Je pensais sérieusement y penser lorsque mon appel de détresse fut entendu. Un Colonel envoya ses troupes à ma recherche. Ils ne purent me localiser, mais leur arrivée fit diversion suffisamment longtemps pour mon salut : dans ma fuite je suis tombé sur un vaisseau extra-terrestre. Il était vide, je m’y suis engouffré. Je crois que c’est un vaisseau Predator. J’y ai trouvé un certain nombre de crânes d’espèces exotiques, mais je retrouve les symboles composant leur langage sur les commandes du vaisseau. Enfin je crois. Je ne connais pas suffisamment cette espèce pour en être sûr. J’ai vu les Aliens arriver. En masse. J’ai appuyé au hasard sur les commandes. Des portes se sont ouvertes, d’autres se sont fermés, des lumières se sont allumées, puis je suis parvenu à faire démarrer l’appareil. La soute s’est refermée et j’ai pu décoller à temps, sain et sauf.
Mais je navigue depuis deux jours je-ne-sais-où. Impossible de comprendre où le vaisseau me mène, si jamais lui-même le sait. Je n’ose réappuyer sur les commandes, je ne tiens pas à tenter ma chance une seconde fois. Peut-être y serais-je forcé bientôt. Je… »
Une violente secousse renversa soudain le soldat de son siège.
« Qu’est-ce qu… ? »
Se relevant en poussant moults jurons, il regarda les écrans qui s’étaient allumés, bordés d’un cadre rouge clignotant qui n’augurait rien de bon. Un rapide coup d’œil lui suffit pour se rendre compte de la situation : il était attaqué. Malgré tout, il dû y regarder à deux fois pour être sûr de ce qu’il avait vu. Il était au beau milieu de l’espace, mais ce n’était pourtant pas des vaisseaux qui l’attaquaient. Non, il y avait là … des robots, nombreux, de toutes formes, et visiblement peu enclin à son intrusion dans cette partie de l’espace.
Une nouvelle secousse ébranla le vaisseau. Il ne fallait pas être un spécialiste pour savoir qu’il ne résisterait pas longtemps ainsi. Le soldat poussa un nouveau juron, puis n’ayant d’autre choix, commença à pianoter sur les commandes, espérant y trouver les autres, un moyen de communication, ou quoique se soit d’utile pour le sortir de cette situation.
« Aller ! Réagis bon sang ! Fais quelque chose p*tain de vaisseau à la noix ! » s’énerva-t-il.
Vainement.