Journal de bord du capitaine, jour quinze du...
N'importe quoi. Je sais même pas quel jour on est. Le concept de jour, je l'ai remis en question quand le soleil me cognait sur le crâne plus de vingt heures durant. Le temps est bel et bien relatif, le moustachu avait raison. Einstein, j'entends, pas Hitler. OH ET PUIS SI ! Hitler aussi avait raison ; je suis paumé dans l'espace loin de tout et de tout le monde, je peux dire ce que je veux ! À voix basse cela dit, les bestioles ont faim et l'oreille fine ; je ne laisserais pas Hitler me compromettre.
Je travaillais sur une plateforme de la Weyland, je balayais surtout. Je balayais bien. On disait en hauts-lieux «Si Jojo continue de si bien balayer, il risque de devenir chef balayeur de la plateforme», c'est dire si j'étais pas n'importe qui. Un branleur, oui, voilà. Mais je branlais rien et je le faisais bien. Jamais eu d'ambition dans la vie, ça m'a toujours réussi. Pas de projets, pas d'emmerdes. Jusqu'à maintenant, ça se tenait pas mal comme théorie. Me chargeais de l'entretien de la galaxie entière ; y'a pas un chiotte de l'univers que je n'ai récuré, c'était pas glorieux, mais ça me réussissait bien. Pas de responsabilité, personne pour m'emmerder, pas trop d'heures, la paie à la fin du mois... eh ! Que demande le peuple ?
Je vais vous dire ce qu'il demande le peuple, je vais me faire son porte-parole parce que je suis apparemment son seul représentant dans le coin ; le peuple, il aimerait que d'autres espèces intelligentes n'existent pas dans l'univers. Tout le monde se pâme devant Abyss et Rencontre du Troisième Type, mais moi, le troisième type, je l'ai vu de près et je puis attester qu'il a une sale gueule. Je sais pas pourquoi ils m'ont enlevé avant de me jeter dans leur planète à la con, ce que je sais, c'est qu'il aura fallu bricoler pour pas y passer.
Ah, les dinosaures. Quand j'étais môme, j'avais un album où je les collectionnais. Si je pouvais remonter le temps je... je me mettrais une grande claque dans la gueule. Des dinosaures, là où je suis, y'en a plein. Ça, et des espèces que je connais même pas. Pas besoin de les connaître d'ailleurs : je tire. Ça beugle ? «Zoum», je dessoude. Ça m'a toujours réussi. Bordel... y'a même des Loutres mastoc... mais je suis où au juste ?
Une veine que j'ai pu trouver une arme. Y'a des cadavres plein partout, beaucoup armés ; comme quoi, ça prémunit pas entièrement du danger. Jamais j'avais tiré une arme à feu avant. Là, il ne se passe pas un jour sans que je ratatine un putain de reptile ou affilié. Vous avez déjà mangé du reptile, vous ? Moi oui. Certains trouvent ça exotique, moi je trouve ça élastique.
Non, vraiment, je sais pas ce que je fais ici... c'est peut-être une blague. Une agence de voyage un peu taquine et trop entreprenante. Peut-être. En attendant, je vis au jour le jour, je m'encrasse, je tire sur ce qui bouge et je me torche avec des plantes du Jurassique - le grand luxe. Je sais pas pourquoi je m'enregistre, y'a pas âme humaine qui vive dans le coin, mais... j'ai besoin de parler. Si je crève pas prochainement, je vais virer dingo, c'est sûr et... je sais pas pourquoi, mais une fois que tous mes nerfs auront lâché... je pense pas que je serai un gars sympa.
[Actions en Jeu : Départ du personnage sur la carte Préterria]
N'importe quoi. Je sais même pas quel jour on est. Le concept de jour, je l'ai remis en question quand le soleil me cognait sur le crâne plus de vingt heures durant. Le temps est bel et bien relatif, le moustachu avait raison. Einstein, j'entends, pas Hitler. OH ET PUIS SI ! Hitler aussi avait raison ; je suis paumé dans l'espace loin de tout et de tout le monde, je peux dire ce que je veux ! À voix basse cela dit, les bestioles ont faim et l'oreille fine ; je ne laisserais pas Hitler me compromettre.
Je travaillais sur une plateforme de la Weyland, je balayais surtout. Je balayais bien. On disait en hauts-lieux «Si Jojo continue de si bien balayer, il risque de devenir chef balayeur de la plateforme», c'est dire si j'étais pas n'importe qui. Un branleur, oui, voilà. Mais je branlais rien et je le faisais bien. Jamais eu d'ambition dans la vie, ça m'a toujours réussi. Pas de projets, pas d'emmerdes. Jusqu'à maintenant, ça se tenait pas mal comme théorie. Me chargeais de l'entretien de la galaxie entière ; y'a pas un chiotte de l'univers que je n'ai récuré, c'était pas glorieux, mais ça me réussissait bien. Pas de responsabilité, personne pour m'emmerder, pas trop d'heures, la paie à la fin du mois... eh ! Que demande le peuple ?
Je vais vous dire ce qu'il demande le peuple, je vais me faire son porte-parole parce que je suis apparemment son seul représentant dans le coin ; le peuple, il aimerait que d'autres espèces intelligentes n'existent pas dans l'univers. Tout le monde se pâme devant Abyss et Rencontre du Troisième Type, mais moi, le troisième type, je l'ai vu de près et je puis attester qu'il a une sale gueule. Je sais pas pourquoi ils m'ont enlevé avant de me jeter dans leur planète à la con, ce que je sais, c'est qu'il aura fallu bricoler pour pas y passer.
Ah, les dinosaures. Quand j'étais môme, j'avais un album où je les collectionnais. Si je pouvais remonter le temps je... je me mettrais une grande claque dans la gueule. Des dinosaures, là où je suis, y'en a plein. Ça, et des espèces que je connais même pas. Pas besoin de les connaître d'ailleurs : je tire. Ça beugle ? «Zoum», je dessoude. Ça m'a toujours réussi. Bordel... y'a même des Loutres mastoc... mais je suis où au juste ?
Une veine que j'ai pu trouver une arme. Y'a des cadavres plein partout, beaucoup armés ; comme quoi, ça prémunit pas entièrement du danger. Jamais j'avais tiré une arme à feu avant. Là, il ne se passe pas un jour sans que je ratatine un putain de reptile ou affilié. Vous avez déjà mangé du reptile, vous ? Moi oui. Certains trouvent ça exotique, moi je trouve ça élastique.
Non, vraiment, je sais pas ce que je fais ici... c'est peut-être une blague. Une agence de voyage un peu taquine et trop entreprenante. Peut-être. En attendant, je vis au jour le jour, je m'encrasse, je tire sur ce qui bouge et je me torche avec des plantes du Jurassique - le grand luxe. Je sais pas pourquoi je m'enregistre, y'a pas âme humaine qui vive dans le coin, mais... j'ai besoin de parler. Si je crève pas prochainement, je vais virer dingo, c'est sûr et... je sais pas pourquoi, mais une fois que tous mes nerfs auront lâché... je pense pas que je serai un gars sympa.
[Actions en Jeu : Départ du personnage sur la carte Préterria]
Dernière édition par Jojo le Mer 5 Aoû - 19:10, édité 1 fois